Malgré l’interdiction du maire de la ville touristique de Goma, le Commissaire supérieur principal de la Police, François Kabeya Makosa, les activistes des mouvements citoyens et des groupes de pressions ont bravé la peur. Dès le matin de ce mercredi 18 janvier, ils étaient sur les rues manifester contre la force régionale de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est jugée « faible » face au M23, mais aussi contre l’insécurité persistante et grandissante dans la partie orientale de la RDC.
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Ces manifestations débutées si tôt ont été réprimées par les forces de l’ordre, ayant pu étouffer ce mouvement de protestation qui prenait déjà ses allures avec quelques dizaines de personnes à Goma. Les manifestations disent être confiants aux FARDC et ne croient plus en cette force de l’EAC qui visiblement n’est pas à l’offensive comme annoncé, mais dans la diplomatie, qui a donné lieu au retrait de M23 de deux localités. Des retraits que les FARDC ont qualifiésde leurre, car selon elles, cette force négative se redeploit dans d’autres localités.
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De ces manifestations, il ressort que 3 journalistes sont blessés selon les informations de l’organisation non gouvernemenale Journaliste en danger (JED), qui annonce par ailleurs que 2 journalistes ont été interpellés par la police. Les mouvements citoyens ne décolèrent pas visiblement, car ils prévoient de lancer d’autres activités sur terrain. Pour le moment le calme est revenu à Goma, et les activités ont repris.
Emille Kayomba