Le procès en procédure de flagrance lié au meurtre d’ Olivier Mpunga dans les locaux de la Direction Générale des Renseignements et de Services Spéciaux de la police va se poursuivre ce mercredi 22 décembre à la cour militaire à Kinshasa Gombe, pour son troisième jour d’audience.
Le deuxième jour d’audience tenu ce mardi 21 décembre a été consacré à l’audition de certains renseignants, dont le directeur des renseignements généraux, le Général Vital Awashango Umiya, et le chef du bureau chargé de courrier, le Major SEA, pour éclairer la cour sur les circonstances et les personnes impliquées dans l’affaire Olivier Mpunga.
Le ministère public a lu, dans le même cadre, le rapport de constat du décès effectué par la police scientifique indiquant qu’Olivier Mpunga n’est pas mort par pendaison, mais plutôt des suites de la torture et qu’il ne s’agit que d’une simulation. Selon le même rapport de la police scientifique, la position de l’infortuné, ne pouvait pas lui permettre de se donner la mort par pendaison.
Jusque-là, la partie défenderesse, notamment l’OPJ Nzita et le brigadier Ntumba maintiennent l’hypothèse d’une pendaison ou/et suicide devant les juges, tout en affirmant avoir ligoter et donner quelques coups à Olivier Mpunga pour le grimacer vu qu’il résistait selon eux.
La partie civile est représentée par Tshibanda Nkashama, père biologique d’Olivier Mpunga, son oncle et ses deux frères avec leur conseil d’avocats.
Olivier Mpunga, âgé de 32 ans, a été retrouvé mort, vendredi, dans l’un des locaux de la Direction Générale des Renseignements et services spéciaux de la Police nationale congolaise. Il a été arrêté suite à une affaire d’une voiture donnée en gage. Ce qui a appelé la clameur publique, c’est une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux, montrant comment le jeune était visiblement torturé par les éléments de la police.
La rédaction