La traditionnelle conférence de presse de la MONUSCO de ce mercredi 03 novembre 2021 est revenue sur l’incursion de rebelles dans la ville de Bukavu, rebelles dont selon la Monusco, l’identité n’est jusque-là pas encore connue.
« Je ne pense pas qu’il y a une grande clarté y compris auprès des autorités locales sur l’identité de ce groupe armé. Nous sommes en contact avec les autorités provinciales.
Nous allons étudier et essayer de comprendre comment ces incidents ont eu lieu… Les FARDC sont déployés au sein de la ville. Et nous en coordination avec les autorités provinciales et les forces de sécurité nationale, nous avons lancé de patrouille sur les trois principales routes qui mène vers Bukavu ».A fait savoir le porte-parole de la Monusco.
Quant aux suspicions dont sont victimes, les casques bleus de la Monusco, la mission onusienne fait le point sur la confusion entretenue par les habitants du coin.
« Les déplacements de casques bleus lors des incursions sont pour dissuader les groupes armés qui sont aux alentours de la zone et répondre à une attaque imminente et non pour renforcer un quelconque groupe armés » a dit le porte-parole militaire de la Monusco.
En ce qui concerne l’instauration de l’état de siège dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri, la MONUSCO estime que les efforts fournis par les FARDC conjointement avec les casques bleus sont à prendre en compte
« L’offensive décidée par le gouvernement de la République ne devrait pas être soutenue par tous. Il semble clair qu’il y a des efforts fournis. L’état de siège est pression qui est mise par les FARDC contre les groupes armés les plus actifs. Il y a un effort important qui est fait. Des activités conjointes sont faites pour maintenir la pression la plus vigoureuse possible ».
Deborah Ngwala