On se croirait déjà dans l’après-proposition de la loi Tshiani, après que l’Assemblée nationale n’ait pas programmé la proposition de loi initiée par Noël Tshiani, endossée à l’Assemblée nationale par le député Nsingi pululu, réservant l’accès aux postes de président de la République et aux postes de souveraineté aux seuls Congolais ayant été nés de père et de mère congolais. Malgré le rejet de la proposition de loi, son auteur ne lâche pas prise. Noël Tshiani est revenu à la charge ce lundi 06 décembre 2021, dans une conférence de presse organisée à Kinshasa avec pour thème : « Proposition de la loi Tshiani sur le verrouillage d’accès aux fonctions de souveraineté : enjeux, défis et perspectives ».
Pour Noël Tshiani Muadiamvita, il était plus que temps pour que cette proposition de loi soit déposée à l’Assemblée nationale. « Le timing de cette proposition, c’est au moment où on a identifié le risque, et j’ai identifié ce risque-là quand ? Maintenant. Il ne faut pas attendre que les feux viennent envahir la maison, tuer tout le monde et vous allez vous réveiller après commencer à vous plaindre, il faut agir avant que le risque ne se matérialise.» a dit Noël Tshiani devant la presse et un nombre important de ses invités, pour qui le risque, c’est de laisser le pays entre les mains de quelqu’un qui a une loyauté douteuse envers la RDC.
Pour lui, tous ceux des enfants qui ne sont pas congolais de père et de mère, ne peuvent pas être rejeter. « On a pas dit qu’on va les chasser, ce sont nos enfants. Nous disons simplement qu’ils sont les nôtres, ils peuvent tout faire dans le pays, mais les fonctions de souveraineté, nous voulons les réserver entre nous qui sommes les propriétaires du pays à 100%. Et cette disposition-là existe partout ce n’est pas simplement au Congo » a ajouté Noël Tshiani.
De la proposition de loi électorale de Nsingi Pululu
Cette conférence de presse a permis au candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 Noël Tshiani de s’exprimer sur une proposition de loi modifiant la loi électorale du député nationale Nsingi Pululu qui d’ailleurs, avait porté sa loi à l’Assemblée Nationale, qui dispose que ne peut prétendre à la magistrature suprême que celui qui a été parlementaire : député ou sénateur. Noël Tshiani s’inscrit en faux contre la dite proposition parce que pour lui : « En disant que les gens qui peuvent postuler au poste de Président de la République doit avoir été députés nationaux ou sénateurs, je ne suis pas d’accord avec mon ami député national Nsingi pululu, parce que je considère que la vision pour être Président de la République, n’est pas simplement liée à l’expérience législative. Il y a des gens qui ont conçu des plans de développement comme « le plan Marchal » a déclaré le président de la Force du changement.
Ainsi, il a appelé l’Assemblée Nationale par son président, de programmer sa loi qui réserve l’accès au poste de Président de la République et ceux de souveraineté aux seuls congolais de père et mère. Si pas dans la session de septembre, mais à la prochaine session de mars 2022.
Émille Kayomba.