20 ans que ça dure, à telle enseigne que certaines personnes banalisent de plus en plus le drame à l’Est de notre pays, habitués qu’ils sont d’entendre chaque jour le nombre de victimes des groupes armés locaux et étrangers.
Le président de la République, lors de son avènement à la tête du pays, avait clairement affiché sa détermination à ramener la paix dans les territoires de l’Est de notre pays. Mais les choses se compliquent chaque jour davantage.
Rappelons, tout de même, que certaines décisions de la communauté internationale, désabusent bon nombre de Congolais. Par exemple, comment peut-on expliquer qu’un pays qui doit se défendre des agressions internes et externes, soit sous un embargo, par rapport à l’achat des armes ?
Il existe, peut-être une réponse à cette épineuse question. En effet, la mission de l’ONU au Congo, la MONUSCO, affirme que la solution à cette situation à l’Est de la République démocratique du Congo, n’est pas que militaire. Autrement dit, il faut que les Congolais négocient avec leurs ennemis pour espérer avoir le silence des armes sur l’ensemble du territoire national.
Mais, comme on dit, chat échaudé craint l’eau froide. Les Congolais se rappelleront pendant longtemps de toutes les incongruités que la fameuse communauté internationale lui avait fait avaler, dont ce schéma inédit de 1 plus 4, dont les Congolais ont fait les frais, puisque les voici quasiment à la case départ, avec en vue, des élections générales sur fond de glissement, un mot abhorré en République démocratique du Congo.
Heureusement, que malgré tous ces avis, le régime actuel semble poursuivre une ligne tracée depuis longtemps par notre propre gouvernement.
Pascal Hamici