C’est pour ce lundi 18 septembre que devrait intervenir l’inhumation de plus de 50 victimes tombées de suite de la répression sanglante de la manifestation du 30 août initiée par la secte Wazalendo qui exigeait le départ de la Monusco, aux dernières nouvelles cela n’est pas encore fait. Des vives tentions ont été observées ce jour devant la morgue de l’hôpital Heal Africa de Goma, là où se trouve les corps des victimes. Les auteurs de ces mouvements ne sont encore clairement définis, mais la police avait réussi à dispersé la masse. Il y a une opposition farouche des proches des personnes décédées mais aussi de certains mouvements citoyens qui ont boycotté ces enterrements depuis ce dimanche, exigeant la libération de tous survivants de ce carnage.
Les avocats des parties civiles ont même dénoncé dans un document, le fait que les autorités décident unilatéralement de cette mise en terre, dans un communiqué, ils ont demandé que les funérailles soient reportées sine die; d’autoriser les 142 adeptes de Wazalendo d’identifier leurs amis; Inviter les familles des victimes qui sont identifiées et/ou identifiables à une rencontre d’harmonisation afin de dégager un point de vue commun pour accompagner nos frères défunts dignement à leur dernière demeure ; Leur permettre notamment, comme ils sont presque tous de la même foi, d’y procéder, selon leur foi. Les autorités tiennent à leur décision d’inhumer toutes les victimes ce lundi comme prévu, malgré la protestation.
Emille Kayomba