Le date du 8 mars est une journée dont le concept de droits de la femme, parité homme-femme refait surface avec insistance. C’est aussi un jour d’évaluation de la lutte contre les inégalités que subissent les femmes, et ce dans le monde entier. C’est à cet exercice que le Professeur Omeonga s’est prêté, spécialement en ce qui concerne le sillage du corps professoral dans les universités et instituts supérieurs en République démocratique du Congo.
Selon ce professeur, en parlant par exemple de l’Université pédagogique nationale (UPN), où il enseigne les sciences économiques, il se dit désolé de dire que « le corps professoral est à plus de 90 % composé des hommes. Il y a très peu de professeurs femmes. Même au niveau de nos collaborateurs, le personnel scientifique, il y a toujours plus d’hommes que des femmes. Donc le concept de la parité risque à ce stade d’être un leurre» a fait savoir le professeur Nico Omeonga.
Pour ce professeur, quand on parle de la parité homme-femme, ce n’est pas seulement au niveau de la qualité des femmes, mais c’est aussi au niveau du nombre, c’est à dire 50-50.
On peut aller même au parlement, il y a plus ou moins 10% des parlementaires qui sont femmes. Et ce n’est pas une exception africaine ou congolaise, dans des pays comme la France, les femmes sont représentées au parlement à 26 %. C’est peut-être la Suède qui est comptée parmi les pays qui font la différence avec 43%.
Le chercheur Omeonga a souligné tout de même que l’intelligence n’a pas des sexe, il y a de ces femmes qui sont très intelligentes que les hommes voire plus, le problème c’est au niveau du nombre, pour atteindre la parité 50-50.
Il faut rappeler qu’en RDC la journée internationale des droits de la femme est célébrée officiellement à Mbandaka dans le grand Equateur. Avec comme thème national «l’autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes». Plusieurs activités parallèles étaient organisées, d’autres sont en vue, tant dans le secteur public qu’au sein de la société civile dans l’ensemble du territoire national.
Émille Kayomba.