2 jours, soit le 01 mars, après qu’il soit découvert dans son domicile à Kinshasa Gombe, des armes munitions et autres effets militaires, le député national Edouard Mwagachuchu fait l’objet d’un procès ouvert contre lui à la Haute Cour Militaire en procédure de flagrance. Un procès qui a démarré depuis ce vendredi 03 mars dernier.

Le député national élu de Masisi est soupçonné d’être de mèche avec ceux qui entretiennent l’insécurité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo. Cela se justifie aussi par le fait que le parlementaire n’est pas à son premier présumé forfait. En février, il a été découvert dans un carré minier de la société Minière de Bisunzu lui appartenant, une cache d’armes avec plusieurs munitions et autre armes.

Au regard de ce qui précède, le parquet dit poursuivre Édouard Mwagachuchu pour haute trahison et participation à un mouvement insurrectionnel. L’officier du ministère public a, en outre, fait remarquer que les faits énumérés constituent des infractions de trahison, atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre, association des malfaiteurs et incitation des militaires à commettre des actes contraire à la discipline, apprend-on.

Tout ceci s’accompagne d’une mauvaise presse dont fait l’objet Edouard Mwagachuchu dans le chef de la Société civile de Masisi, car en mainte reprise pointé du doigt pour meurtres, tortures, extorsions et autres et d’autres traitements inhumains, au moment le pays fait face à des sérieux problèmes de sécurité dans sa partie orientale mais pas que, il y’a aussi le fait que les FARDC gagnent de plus en plus du terrain dans le territoire de Masisi.
Emille Kayomba