La commission électorale nationale indépendante a enregistré 26 candidats à la présidentielle du 20 décembre 2023, mais seulement quelques 4 ou 6 sont présents sur terrain et la campagne semble être apprivoisée et animée par deux grosses pointures. Où seraient passés les autres candidats présidents et quelles sont les raisons de leur silence pour ne pas dire absence sur le champ de la campagne électorale ?
Les nouvelles du terrain font écho de la présence remarquable du candidat président sortant qui a déjà communié avec les provinces de l’espace Équateur, la grande orientale, le Kongo-Central et Kinshasa. Quand à Moïse Katumbi qu’accompagnent ses nouveaux alliés Matata, Diongo et Kikuni ont ratissé large dans la grande orientale, le grand Kivu et maintenant, il est dans le grand Katanga. Martin Fayulu aussi quand-même a été porté en triomphe dans le Bandundu et une bonne partie de l’Est du pays, notamment à Béni qui a manqué de voter en 2018 pour cause de résurgence de l’épidémie d’Ebola. Denis Mukwege et Constant Mutamba s’y essaient aussi. L’un séjourne dans la grande orientale après le Bandundu, tandis que le prix Nobel visite son fief du Kivu.
Entre temps, les autres sont encore à Kinshasa sans un chronogramme clair, buté certainement par les contraintes logistiques et financières. Il en a qui ont misé sur une campagne numérique basée essentiellement sur les réseaux sociaux, pendant que certains se sont limités qu’au simple lancement dans la capitale et d’autres n’ont rien fait du tout. Ceci relance la question de motivation des uns et des autres à se lancer un aussi grand défi, celui de devenir président d’une république avec un immense territoire dont on peut pas parcourir de bout en bout sans moyens conséquents.
La rédaction de b-onetv.cd