Le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023 Théodore Ngoy est le seul, de 25 candidats, qui a déposé un recours à la Cour Constitutionnelle pour contester les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) consacrant la réélection provisoire de Félix Tshisekedi avec 73,34 %. Le professeur Ngoy fait partie de cette frange de la classe politique qui pense que la CENI a organisé un « simulacre » d’elections, ce qui remet totalement en question les résultats publiés par elle le 31 décembre dernier.
Lors d’une interview accordée à RFI le dernier des candidats président en termes de voix (0,02 %), estime que « le mal causé à la démocratie, aux droits de l’homme et à l’État de droit ne devait pas être confirmé par la Cour sans que la Céni ait à se justifier. » Contrairement à sa mission, indique ce candidat malheureux de la présidentielle de 2018, la CENI a assuré l’organisation d’un « simulacre d’élection » ayant donné lieu à un « simulacre de résultat. » Théodore Ngoy veut obtenir un débat devant l’histoire entre lui et la CENI à la Haute Cour.
Pendant que le candidat numéro 17 recourt à la Justice pour contester ces résultats de la CENI, d’autre opposants, à l’instar de Moïse Katumbi et Martin Fayulu ont choisi la rue pour exprimer leur désapprobation. C’est aussi tout le sens de la sortie du silence de Moïse Katimbi ce mercredi, appelant les congolais à des actions démocratiques et pacifiques pour faire échec à ce qu’il a qualifie de « fraude » électorale. Dans cette même interview avec le media français, Théodore Ngoy n’a pas exclu de participer aux actions de terrain, une fois que la Cour Constitutionnelle rejetait sa requête.
Emille Kayomba