Après l’ouverture du procès contre les présumés auteurs du Coup d’État manqué du 19 mai 2024 au tribunal de garnison de Kinshasa / Gombe ce vendredi 07 juin, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), par son président Paul N’sapu, a annoncé qu’elle va s’affairer pour que ledit procès soit équitable en veillant aux normes.
Cette instruction judiciaire est lancée contre 51 personnes qui ont tenté de déstabiliser les institutions de l’Etat congolais, avec une attaque contre la résidence de Vital Kamerhe, l’actuel président de l’Assemblée nationale et une incursion armée au Palais de la nation. Plusieurs chefs d’accusation sont retenus contre eux notamment le terrorisme, la détention illégale d’armes de guerre, la tentative d’assassinat, l’association de malfaiteurs ou encore le meurtre et le financement du terrorisme.
Le président de la CNDH a affirmé que cet organe de l’Etat a « déployé une mission d’observation judiciaire avec tous ses juristes et ses avocats couvrir et non défendre une partie et non une notre » déclare-t-il, avant d’insister sur le fait ces agents de l’institution qu’il préside seront présents tout au long du procès, et établiront le rapport à la fin.
En revanche, le responsable de la CNDH a laissé entendre que l’ouverture de ce procès est un signal fort lancé à tous les congolais pour arriver à bannir la prise du pouvoir de l’Etat par la force, par la guerre. Il a rappelé que plusieurs textes interdisent celà en République démocratique du Congo, notamment les code civils et pénaux. Rappelons que ce procès est renvoyé pour le 14 juin, à la demande de la défense.
Emilie Kayomba