Venus de 26 provinces que compte la République démocratique du Congo (RDC), 273 agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) vont subir pendant 7 jours, le niveau 1 de la cascade de formation sur l’actualisation des cartographies opérationnelles.
C’est le président de la Centrale électorale Denis Kadima qui a lancé ces travaux ce vendredi 01 avril 2022, au centre Caritas Congo à Kinshasa. Pour lui, « après trois cycles électoraux, le moment était venu de tenir compte de différentes évaluations, observations et recommandations faites à la CENI concernant notamment la cartographie opérationnelle. La Commission électorale nationale indépendante dispose d’une expertise avérée dans l’organisation des élections. Celle-ci ne suffit pas et il faut une nouvelle vision, une nouvelle image de la Ceni que nous devons tous recréer. D’où le sens de différents séminaires organisés».
Face aux participants, il a appelé à leur sens de responsabilité, d’éthique et de morale. «Toute la communauté nationale attend de nous un travail de qualité car tous les actes sur le terrain seront analysés. Il en est de même du comportement des missionnaires appelés à être déployés à tous les niveaux de la cascade de formations». Il a sur le même coup fait appel à leur conscience, dans l’exercice de leur travail sur terrain. « Vous êtes des cadres de la Ceni, ne vous laissez pas influencer par des acteurs politiques et sociaux. Changez votre manière de travailler et interrogez toujours votre propre conscience. Vous serez évalué suivant le rendement que vous fournirez dans votre aire de compétence.» a-t-il- dit, en brandissant la saction à ceux qui se méconduiront.
Denis Kadima a attiré l’attention sur un certain nombre de préoccupations concourant à l’amélioration de l’organisation du processus électoral, par une gestion efficiente de la cartographie des sites de vote et des centres d’inscription. Au nombre de ces préoccupations, l’on cite : «Comment réduire les distances entre les électeurs et les centres d’inscription ? Comment équilibrer la répartition des centres d’inscription entre provinces et à l’intérieur des provinces entre les territoires et autres entités ? Au regard de la réalité de nos voies de communication, comment gérer la problématique des entités à accès difficile pour que les préposés à la collecte arrivent effectivement dans tout lieu habitables ?» a-t-il soulevé.
C’est dans cet ordre d’idée que le rapporteur adjoint de la CENI, Paul Muhindo Mulemberi, a recommandé aux participants d’être assidus car une série d’évaluations sera organisée en vue de vérifier l’acquisition des connaissances et compétences. Il a fait savoir qu’après ce niveau 1, les missionnaires de la Ceni vont parcourir l’étendue du territoire national pour assurer celle des niveaux 2 et 3.
Cette activité rentre dans le cadre du processus qui pointe à l’horizon, pour 2023 spécialement. Nous sommes là dans la phase préélectorale.
Émille Kayomba