A plus ou moins une année des élections générales en République démocratique du Congo, quel en est, à ce jour l’état des lieux. En commençant par la révision de la loi électorale, qui est une urgence pour la CENI, le premier couac est le refus des députés Fcc qui refusent de participer ou d’accompagner ce qu’ils qualifient d’un régime dictatorial.
En général, le Fcc prône le consensus pour éviter des élections chaotiques, donc, non crédibles. Simple prise de position où y-aurait-il un véritable problème ? A cette question, la réponse vient peut-être de l’UDPS elle même.
En effet, quand les combattants eux-mêmes commencent à supplier le Chef de l’État de revenir aux fondamentaux du parti, à savoir, »le peuple d’abord« ,ce leitmotiv étant, selon eux, devenu un simple slogan, il y a lieu de reconnaître que la situation n’est pas très éloignée du dramatique.
Mais, le plus grave serait le manque de respect des délais constitutionnels par rapport aux appuis extérieur. Avec les ravages du covid-19, et la guerre d’Ukraine, les priorités des financements extérieurs sur lesquels compte le risquent de ne jamais arriver, en tout cas pas dans les délais constitutionnels de la République démocratique du Congo.
Il est donc à craindre le pire, si les choses n’évoluent pas dans les mois à venir, y compris le retour à la paix à l’Est de la République.
Pascal Hamici