Dans une déclaration rendue publique ce lundi 31 janvier 2022, un groupe de 40 députés nationaux d’Ensemble pour le changement fustige toute une litanie d’attitude de certains leaders de cette plateforme, qui traduit pour ces élus, une volonté de saboter les actions menées par le Chef de l’Etat et d’autres institutions. Ce groupe de parlementaires se réclament du mouvement progressiste d’Ensemble pour le changement.
Il est vrai qu’il se constate des sorties médiatiques de certains cadres de ce regroupement politique cher à Moïse Katumbi, qui se montrent critiques face aux actions du régime en place, dans lequel ils prennent part dans le cadre de l’Union sacrée de la nation. Allant dans le contre-sens, les 40 députés ont renouvelé leur confiance au président de la République Félix Tshisekedi et aux institutions du pays tout en réaffirmant leur appartenance à l’Union sacrée de la nation.
A leurs camarades d’Ensemble pour le changement qui refusent de partage le bilan de gestion du régime en place, ces députés ont fustigé «l‘attitude pour le moins ambiguë voire contradictoire de quelques responsables d’ensemble pour le changement (qui est différent d’Ensemble pour la République…), quand à l’appartenance de cette plateforme à l’Union sacrée de la nation, car l’opinion constate que tout en participant au gouvernement de la République, certains leaders s’illustrent par des propos et des attitudes qui laissent aucun doute sur leur volonté de torpiller l’action du Chef de l’Etat et de déstabiliser les institutions de la République.» l’on peut lire dans la déclaration de ce groupe de 40 députés nationaux.
Ils ont, par cette occasion, demandé à ce que tous les membres d’Ensemble pour le changement qui sont dans les institutions de clarifier leur position, car selon ces élus nationaux, l’heure n’est plus à l’hypocrisie.
La famille politique de Moïse Katumbi n’est toujours pas d’accord sur plusieurs points avec le régime au pouvoir, bien que faisant aussi partie dudit régime. L’épisode de la mise en place du bureau de la CENI, mais aussi les dernières déclarations d’Olivier Kamitatu sur le RAM en sont les illustrations les plus patentes.
Émille Kayomba