Après avoir rencontré le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) conduite par son président Denis Kadima est allé ce même lundi 07 mars 2022 voir le président de la chambre haute du parlement Bahati Lukwebo. Au menu de leurs échanges, la question des réformes électorales avec l’accompagnement du Sénat, mais aussi du financement des élections de manière générale.
Le président de la Commission électorale nationale independante, Denis Kadima, a fait savoir que la nécessité d’organiser les différents scrutins dans le délai constitutionnel dépend grandement du traitement le plus tôt possible des matières électorales au Parlement.
Au sortir de ces échanges, Denis Kadima a indiqué que son bureau et lui ont déjà sortie la feuille de route. «Cette feuille de route parle de l’étape des réformes électorales. Cela va se faire évidemment avec le Sénat jouant un rôle important. C’est parmi les choses que nous avons discutées. Tout cela, pour qu’il y ait un cadre de collaboration assez suivi pour qu’il n’y ait pas de retard ou de problème de qualité dans la gestion électorale», déclare le président de la CENI.
C’était une occasion pour le président de la Centrale électorale de lancer l’alerte sur la diligence qui doit être faite dans les réformes électorales, pour que le délai constitutionnel soit respecté. «Vous savez que s’il y a un retard (dans le traitement de ces textes, ndlr) ça va affecter nos opérations. C’est pour ça que nous avons voulu juste nous assurer que le président du Sénat, à son niveau, pose des actes qu’il faut pour que nous puissions avoir ces réformes à temps, et ainsi nous pourrons avancer avec le processus électoral« , a-t-il conclu.
Cette visite intervient à 8 jours de la rentrée parlementaire du mois de mars. Visiblement tous les yeux seront braqués sur le parlement Congolais pour enfin débloquer cette situation de textes de loi sur le processus électoral, sur quoi martèle le président de la CENI.
Émille Kayomba