Les villes de la République démocratique du Congo de Goma, Beni et Butembo, dans la province du Nord-Kivu et la commune de Voluwe Saint-Pierre totalisent 13 ans de partenariat. Pour ce faire, un évènement culturel de haut niveau sera organisé au Royaume de Belgique dénommé
« La semaine congolaise ». Qui aura pour but, entre autre, sensibiliser la population belge aux actions menées dans la province du Nord-Kivu pendant les 13 années notamment la réhabilitation des services de l’état civil, à travers le recensement de la population et l’enregistrement des naissances, selon M. Mirko Popovitch, président de l’ASBL Ti Suka, associée à ce projet.
Plusieurs activités sont prévues pour ce faire. Une exposition de 53 planches de Bandes Dessinées issues d’un concours organisé dans cette province, à l’intention des dessinateurs locaux. Deux jurys, un à Goma et un autre à Bruxelles, ont sélectionné les œuvres les plus marquantes en termes de maîtrise du thème, de dessin et de qualité graphique, précise-t-on.
Une autre activité est prévue, c’est la projection du documentaire «Amuka, l’éveil des paysans congolais », tourné au Kivu et qui évoque, « de manière sympathique, la débrouillardise et le courage des femmes et d’hommes qui élèvent des animaux et cultivent la terre malgré l’insécurité et les difficultés économiques et structurelles ».
C’est au 4e jour de cet événement, soit le 4 février, qu’il y aura la remise des prix. Un spectacle « Patafrica» sera présenté par des musiciens belges et africains, qui vont « explorer ensemble l’univers des instruments européens et traditionnels africains ».
L’ASBL Ti Suka, créée il y a plus de vingt-cinq ans, est connue du grand public pour avoir mené un plaidoyer en faveur de l’inscription de l’os d’Ishango au patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’os d’Ishango (ou bâton d’Ishango), découvert dans les années 1950 en RDC et daté de plus de 22.000 (vingt-deux mille) ans, serait, selon des scientifiques, la plus ancienne preuve de la pratique de l’arithmétique dans l’histoire de l’humanité, rappelle-t-on.
La Rédaction