Lorsque le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait jeté son dévolu sur Sama Lukonde Kyenge comme Premier Ministre, il lui fallait un homme politique de l’espace katangais, mais aussi et surtout, un collaborateur qui ne développerait pas des velléités d’indépendance, par rapport à sa ligne de conduite, ou, comme on dit, à sa vision.
Par ailleurs, Sama Lukonde, apprécié pour son intégrité morale au niveau de la classe politique congolaise, et figurant parmi les jeunes politiciens qui ont de l’étoffe digne d’un avenir intéressant pour, un jour, être au premier plan dans ce pays, de surcroit, évoluant dans un parti politique ‘’l’Avenir du Congo’’ qui est aussi une structure qui ambitionne, un jour de jouer un rôle de premier plan, n’est pas forcément obligé de suivre une autre ligne que la sienne, pour arriver à ses fins.
A moins, bien sûr, qu’il n’existât un pacte dans ce sens avec l’actuel Président de la République, notamment, en tant que candidat à sa propre succession à la tête de l’Etat, pendant que lui-même, ne songerait, certainement pas à briguer la présidence qu’il doit encore mûrir, mais surtout, se consolider davantage pour être capable de se tracer sa voie.
Quelques mois nous séparent encore de la campagne électorale, de ce fait, il est fort probable que le prochain paysage politique va certainement commencer à être esquissé, et avec les surprises électorales de notre système politique, parfois c’est l’inattendu qui s’impose à la surprise générale.
Toutefois, psychologiquement parlant, le chemin est encore long. En effet, des messages se font déjà entendre, concernant, concernant, par exemple, un Delly Sessanga qui ne veut rien entendre sur une quelconque tentative d’une révision constitutionnelle.
Sans trop vouloir anticiper, il est donc, encore tôt, sans doute, de devoir se prononcer sur cette brûlante question, alors que, notre classe politique, passe aussi pour une grande consommatrice de la surenchère.
Pascal Hamici