Le Chef de l’Etat FélixTshisekedi est déjà arrivé dans la République du Kenya pour participer à un mini-sommet quintipartite, qui va plancher sur les questions sécuritaires notamment dans la zone frontalière de la partie Est de la République démocratique du Congo ( RDC). Le Président congolais a atterri mercredi 20 avril dans la soirée à l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi. Il a été accueilli à l’aéroport par la Ministre Kenyane des Affaires Étrangères, le VPM des affaires étrangères Christophe Lutundula et d’autres officiels sur place.
Ce déplacement du Chef de l’Etat intervient après quelques jours de la tenue du mini-sommet quadripartite au cours duquel le Chef de l’Etat a signé officiellement l’acte d’adhésion de la RDC à la Communauté d’Afrique de l’Est. De ce mini-sommet du 08 avril au state House de Nairobi dont ont pris part les Présidents Uhuru Kenyatta, Yoweri Kaguta Museveni, Paul Kagame et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, un engagement à été pris de se retrouver à nouveau endeans deux semaines. L’idée était de poursuivre leurs discussions, en y associant le Président du Burundi Evariste Ndayishimiye sur les questions de la paix.
Selon la présidence de la République : « Il est donc clair que la réunion de ce jeudi à Nairobi est d’une importance capitale pour la RDC et elle devrait aboutir à un engagement des États membres.Tous les regards sont rivés vers le State House de Nairobi d’où sortira ce jeudi le communiqué final du mini-sommet, lequel devrait reprendre des décisions et résolutions fortes. »
On apprend aussi que des 5 Chefs d’États de l’EAC, d’autres partenaires stratégiques de la RDC dont les USA et la France seront représentés à cette rencontre.
Les doutes de la société civile
La RDC fait face actuellement à plusieurs groupes armés qui sont à la base de l’insécurité dans sa partie Est. Au pays, les voix se lèvent, du côté de la société civile, pour protester contre toute forme de négociation allant dans le sens de l’intégration des groupes armés dans les rangs des FARDC ou de la Police Nationale.
«Nous rappelons au Président de la République notre demande de ne pas signer tout accord pouvant assurer l’intégration des membres du M23 au sein des forces de défense et de sécurité; et d’obtenir du Rwanda et de l’Ouganda la remise immédiate des responsables M23 auteurs des crimes graves.» a déclaré Georges Kapiamba président de l’ACAJ.
Émille Kayomba