C’est le 22 avril 2022 que s’ouvrait à Nairobi, le dialogue entre le Président Félix Tshisekedi et une dizaine de groupes armés locaux, dont le M23. Dans cet exercice, le Chef de l’État Congolais était accompagné de ses pairs du Kenya, Uhuru Kenyatta, de l’Ouganda, Yoweri Museveni, du Rwanda, représenté par le ministre des affaires étrangères de Paul Kagame, et du Burundi, Ndayishimiye.
Disons, tout de suite, que selon une explication des officiels Congolais, les représentants des groupes armés locaux ont connu un retard du fait de problèmes d’ordre logistique, mais, sont arrivés après le retour à Kinshasa du Président Tshisekedi.
L’autre événement et non des moindres, était l’ouverture, par le Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge, de la Conférence interprovinciale Katanga-Kasaï, qui se tient pendant une semaine à Lubumbashi. Autour de la table, les Gouverneurs des deux provinces, les notabilités et autres participants, toutes ces personnalités étant réunies pour proposer des solutions concrètes aux tensions entre ces deux communautés.
Entre-temps, au Palais du peuple, des sérieuses échauffourées ont eu lieu entre combattants de l’Ecidé et la police, ces derniers manifestant contre la plénière à l’Assemblée nationale sur la révision de la loi électorale, alors que leur parti exige sur cette importante question, un consensus, tout comme, d’ailleurs le FCC de Joseph Kabila, la société civile et les confessions religieuses.
Dans L’Est de la République démocratique du Congo, les populations expriment leur ral-bol devant ce qu’elles considèrent comme un échec cuisant. Par ailleurs, le Président de l’Assemblée nationale, Mboso, en rajouterait, en insistant sur les plénières autour de la modification de la loi électorale, sans tenir compte des desiderata des autres qui insistent sur le consensus, en dehors de l’Assemblée nationale, lequel suivrait.
Bref, comme le constatent certains observateurs de la politique Congolaise, le pays fuit de partout, surtout s’il faille y ajouter l’Ebola qui se signale cette fois en Équateur, alors que la covid-19 demeure une épée de Damoclès sur nos têtes, le tout couronné par la guerre d’Ukraine, tout cela ne présageant pas des élections générales apaisées qui doivent avoir lieu dans une année..
Pascal Hamici