115 lauréats de la 32e session de l’Ecole de commandement et d’Etat major ont reçu leurs diplômes ce mercredi 05 janvier 2022. La remise de ces diplômes a eu lieu au cours d’une cérémonie de clôture de la session, par le ministre de la Défense nationale et anciens Combattants Gilbert Kabanda. Ce dernier a dans son mot indiqué que cette promotion termine sa formation au moment où la République et son armée sont confrontées, à l’Est, à un défi majeur de sécurité à relever, face aux forces négatives.
Tout en rendant hommage au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui est le commandant suprême des forces armées et de sécurité, le patron de la défense nationale a rappeler l’interpellation du président de la République au regard de l’immoralité grandissante qui de plus en plus caractérise graduellement certains chefs militaires. Un rappel à l’éthique, à l’honneur, à la réussite et à l’excellence, pour une armée forte en République démocratique du Congo.
Le ministre Gilbert Kabanda a en outre remercié les instructeurs et les professeurs de cette structure de formation militaire de la coopération militaire «RDC-France qui continue à porter des fruits ainsi que l’apport des Belges qui a été déterminant, au cours de cette formation. » Selon le ministre Gilbert Kabanda qui a tout de même déclaré aux lauréats : « Vous n’aurez pas droit d’échouer partout où vous serez ».
La cérémonie de remise des diplômes aux lauréats de la 32e session de l’école de commandement et d’Etat major, a vu participer plusieurs responsables des Forces armées de la RDC et responsable politique du pays notamment : le Chef d’Etat major général des FARDC, le général d’armée, Célestin Mbala Musense ; le représentant du ministre d’Etat, ministre de l’ aménagement du territoire Guy Loando qui est le parrain de la 32e promotion ; des attachés militaires des pays amis et de différents officiers supérieurs des FARDC.
Dans son mot de bienvenue, le Commandant de l’ECEM, Colonel Éric Assani, a rappelé que cette école a été créée en 1969, fruit de la coopération militaire entre la Belgique et la RDC jusqu’ en 1991, et depuis lors, la France travaille d’arrache-pied avec le pays dans la poursuite des activités de cette école.
La Rédaction