A Kinshasa, la situation est moins tendue ce mardi 05 Avril 2022, contrairement à lundi 04 avril où il y avait des graves agitations dans les stations service, inondées suite à la pénurie de carburant déclarée de bouche à l’oreille. Ce mardi, les stations sont dégagées, comme c’est le cas à la station service Total de l’avenue de la Libération ex-24 Novembre, où la situation s’est stabilisée et les acheteurs se servent avec une telle sérénité qui renvoie directement à croire à un retour à la normale.
A Sonahydroc, c’est le même constat qui est observé. L’activité se déroule comme à l’accoutumée. Il y a lieu de rappeler que lorsque certaines stations-service arrivent à manquer du carburant parceque les stock sont épuisés, c’est la conséquence d’une forte demande.
A en croire aux informations du ministère des hydrocarbures, « Dans la ville de Kinshasa, la population consomme 500 à 700 m3 de chaque produit par jour et cette rumeur de pénurie a amplifié l’inquiétude d’être en manque. D’où la tendance à faire le plein des réservoirs en s’approvisionnant pour constituer son petit stock dans les maisons.», avec tout les dangers incalculables que ces ménages courent, en conservant les produits inflammables dont l’essence.
Une raison principale pour laquelle aujourd’hui, la quantité de la demande a augmenté oscillant entre 1200 à 1300 m3/jour juste pour Kinshasa. Avec une incidence : carence du carburant dans certaines stations-service, souligne le ministère des hydrocarbures.
Pendant que le lundi était sous un climat de surchauffe, le ministre des hydrocarbures Didier Budimbu était lui-même descendu sur terrain pour jauger la situation, promettant à l’opinion que les choses ont évolué et la population sera servie en toute quiétude. Il était aussi signalé dans d’autres sations à Kinshasa.
Si chez les vendeurs des produits pétroliers la situation était revenue à la normale, il en était aussi de même pour le coût du transport à la course. Les conducteurs de Bus, taxis bus et autres moyens de transport en commun ont appliqué le prix normal.
Émille Kayomba