Comme annoncé il y a quelques jours dans le cadre du processus électoral en cours, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) vient de dévoiler sa feuille de route ce jeudi 03 févier en prévision des échéances de 2023. Un document qui donne une vue d’ensemble sur les différentes activités que la Centrale électorale va organiser durant la période 2021-2027, selon Denis Kadima le président de cette institution d’appui à la démocratie.
Le successeur de Corneille Nangaa a souligné que cette feuille de route n’est pas à confondre avec le calendrier électoral qui sera publié ultérieurement. Elle sera mise à jour avec les parties prenantes au processus électoral chemin faisant.
(ci-dessous la feuille de route de la route)
– De novembre 2021 à février 2022 : séminaire d’imprégnation ainsi que la production des outils de gestion du processus électoral ;
– Décembre 2021 à mars 2022 : stabilisation et consolidation de l’administration permanente et d’infrastructures informatiques et ;
– Février à avril 2022 : organisation de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces.
* 1ère séquence relative aux élections directes (présidentielle, législatives nationales et provinciales, communales).
– De janvier 2022 à février 2023 : organisation de l’opération de la cartographie des sites opérationnels, identification et enrôlement des électeurs ;
– De juillet à septembre 2023 : organisation des opérations de réception et traitement des candidatures aux scrutins directs ;
– Septembre à décembre 2023 : organisation du scrutin direct (présidentielle et législatives).
* 2e séquence concerne les élections indirectes (sénateurs, gouverneurs, conseillers urbains, maires, bourgmestres, etc.).
* 3e séquence portant sur les activités de pérennisation du processus, de mars 2024 à mars 2027.
Cette feuille de route de la CENI reprend les contraintes qui pourraient déranger le processus électoral si elles ne sont pas surmontées notamment sur le plan de financement des opérations électorales, sur le plan de la volonté politique, sur le plan sécuritaire, et sur le plan légal avec la production de certains textes a l’instar de la loi électorale.
Émille Kayomba