C’est une déclaration de la ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, Claudine Ndusi M’Kembe intervenue au cours d’une réunion tenue par visioconférence, organisée par l’Organisation internationale du travail (OIT), sur le « Lancement de la stratégie régionale pour l’accélération de la couverture de la protection sociale en Afrique », qui se tient à Genève, en Suisse.
« La protection sociale est un droit, ce n’est ni un luxe, ni une option, mais une condition nécessaire pour la promotion de la justice sociale et le développement qui nécessite de mettre en place un Panel de Haut Niveau sur le financement durable de la protection sociale en Afrique », a-t-elle dit, avant d’ajouter un mot sur la nécessité d’étendre la couverture de la protection sociale en Afrique, en levant les barrières légales à l’accès des travailleurs indépendants aux institutions d’assurance sociale.
Et d’ajouter : « Sur le plan économique, la protection sociale renforce le capital humain et donc la productivité des travailleurs, ce qui contribue à une croissance inclusive et un stabilisateur contra-cyclique facilitant la reprise économique en atténuant l’impact des chocs sur les individus », a renchéri la ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale.
Pour la ministre Claudine Ndusi, il est inacceptable qu’au 21e siècle, une très grande partie de la population africaine ne puisse bénéficier de la protection sociale qui constitue, selon elle, un droit.
La Rédaction.