Dans le cadre de lutte contre la mortalité et la morbidité materno-infantiles, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a inauguré à Kinshasa, la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame. C’était ce lundi devant quelques membres du gouvernement et les agents de cette structure sanitaire.

Le bâtiment inauguré est constitué, entre autres, de 10 salles, dont une salle néonatale, une salle de surveillance du travail des sages femmes, une salle d’opération, une salle de réanimation néonatale post-opératoire, une salle d’entreposage de matériels d’intervention chirurgicale, une salle de travail, une salle de réveil post-opératoire, une salle de distribution des fluides médicaux, une salle d’accouchement, et une salle d’hospitalisation post-opératoire. Pour un coût d’investissement de 4,2 millions d’euros, bâtiment et équipements. Sa construction est l’œuvre du consortium Ginger international et Médecins du Monde, qui mettent en œuvre le programme » Projet Mère et Enfant de Kinshasa » ( Promekin). Ce dernier vise à contribuer à la réduction de la mortalité et morbidité materno-infantiles de la population de Kinshasa.

Le Premier Ministre Sama Lukonde, qui a eu le temps de visiter tous les locaux et services, a salué l’initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue, à ses yeux, la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC.Financé par l’Agence française de développement (AFD), dans le cadre de la collaboration bilatérale entre la RDC et la France, ce projet vise à améliorer la santé maternelle et infantile en zones périurbaines de Kinshasa via une amélioration de l’offre des soins en zones périurbaines défavorisées, un renforcement du réseau communautaire sur les droits en santé reproductive, un renforcement des réseaux de professionnels de soins et de collaboration inter-établissement de la ville de Kinshasa, et une amélioration des actions de prévention et contrôles des infections en contexte de COVID-19.

Environ 830 femmes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Cependant, la majeure partie de ces décès, qui se sont produits dans des pays à revenu faible auraient pu être évités. Raison pour laquelle ce projet intéresse le gouvernement de la République.
Emille Kayomba