La République démocratique du Congo vient d’obtenir de l’Agence Française de Développement (AFD) un engagement d’investissement de 500 millions d’euros d’ici 2025 dans divers secteurs prioritaires notamment : l’énergie, le climat, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’autonomisation des femmes et l’appui au secteur privé… C’est le président de la République Félix Tshisekedi qui a présidé la cérémonie de la signature du protocole d’entente entre les ministres des Finances Nicolas Kazadi et le directeur général du groupe AFD Rémy Rioux.
On va multiplier par quatre nos engagements dans ce pays, a préalablement souligné Rémy Rioux devant la presse, ajoutant que l’AFD, institution financière publique qui fête ses 80 ans, avait désormais plus de capacités, plus d’ambition.
La RDC a conclu en juillet un programme avec le Fonds monétaire international (FMI), première étape du décaissement d’un crédit d’1,5 milliard de dollars étalé sur trois ans. Un précédent programme avec le FMI avait été arrêté brusquement fin 2012 pour cause de défaut de transparence dans le secteur minier. Cet accord avec le FMI, « c’est ce dont on avait besoin pour se réengager ici », a ajouté le patron de l’AFD.
La présence du directeur général de l’Agence Française de développement est caractérisée aussi par la signature de plusieurs protocoles et/ou conventions de financement. Au delà de 500 Millions, il a également « signé deux conventions de financements« : une subvention de 10 millions d’euros pour « le renforcement de la professionalisation des enseignants », une autre de 2,8 millions d’euros pour « l’interconnexion des régies financières » du ministère des Finances.
D’autres signatures sont : les appuis au financement des PME pour un montant total de 28 millions de dollars, qui sont au total trois, intervenues en marge du 7e forum Makutano qui réunit chaque année des opérateurs économiques de la RDC.
Ces différents financements viendront appuyer les efforts de développement de la République Démocratique du Congo, mais aussi, avec la modernisation des régies financières, permettre au pays à plus de mobilisation de ressources domestiques.
Émille Kayomba.