Un climat malsain règne au sein de la chambre basse du parlement, un groupe des élus nationaux accuse le bureau Mboso de ne pas se baser sur le travail des députés nationaux.
Réunis au sein du collectif des députés nationaux des 26 provinces (C26), ces députés nationaux suggèrent la convocation d’une session extraordinaire, avant l’ouverture de la session ordinaire du mois de mars, pour traiter des questions urgentes.
“Nous voulons que le Président de l’Assemblée nationale avec son bureau et les autres membres puissent s’activer en tant que responsables. Nous avons pratiquement une défaillance dans la gestion politique et administrative de l’Assemblée nationale et nous ne pouvons pas continuer comme ça. Vous avez vu la série des problèmes que nous sommes en train de gérer, l’Assemblée nationale aujourd’hui est exposée, son indépendance est en train de disparaître, c’est très grave » a dit Iracan Gratien de Saint-Nicolas, Coordonnateur du collectif de députés nationaux des 26 provinces, dans une interview qu’il a accordé aux confrères d‘actualité.cd.
A lui de poursuivre : « Le Président Mboso Christophe a plutôt tendance à s’allier à la présidence de la République et à suivre des instructions qui viennent de la présidence de la République et non se baser sur le travail des députés nationaux ».
Le député Iracan de Saint-Nicolas a fustigé aussi la gestion actuelle de la question de la sécurité dans l’est du pays. «La constitution a tout prévu, on peut convoquer une session extraordinaire si on trouve qu’il y a une urgence et la situation dans laquelle nous sommes en train de nous acheminer est très grave. Quand vous prenez la situation de l’Est, l’état de siège qui est contrôlé par le Parlement, aujourd’hui il y a aucune analyse, on n’évalue même plus les opérations militaires, les gens continuent à mourir » renchérit-il.
Émille Kayomba