Au cours d’un point de presse tenu ce lundi 29 novembre, les évêques du comité permanent de la conférence épiscopale nationale du Congo, ont passé au peigne fin les questions de l’heure qui préoccupent la vie du peuple de Dieu, en particulier et des congolais en général, à savoir la persistance de l’insécurité dans l’est du pays, l’État du processus électoral, et la situation de l’enseignement.
S’agissant de la situation sécuritaire, les prélats catholiques membres du comité permanent de la CENCO, se disent affectés par le nombre croissant de mort, des déplacés internes et les personnes enlevées malgré les dispositions prises par les autorités tant civiles que militaires pour arrêter l’escalade.
« Les pères et évêques ont évalué l’état de siege, et ils ont aligné quelques recommandations à faire au commandant suprême dans le sens de requalifier cet état de siège de manière à ce qu’il soit plus efficace et répondre d’avantage aux besoins de la population qui y vivent » a déclaré l’abbé Donatien SHOLE.
En ce qui concerne le processus électoral, les évêques et archevêques membre du comité permanent de la CENCO, se disent convaincus que le bien être du peuple congolais et la cohésion nationale dépendent beaucoup de la réussite du processus électorale, dont l’objectif est l’organisation des élections crédibles, inclusives, transparentes et apaisées.
Sur ce point, » les évêques et pères catholiques membres de la CENCO déplorent la politisation de la CENI, et le climat de méfiance engendré, susceptible de conduire aux élections contestées d’avance, et qui par conséquent porteront atteinte à la cohésion nationale et à la paix sociale », a lâché le porte parole de la CENCO.
Abordant le sujet de la désignation des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante, les prélats catholiques se sont rendu compte de la grande divergence de doctrine et de perception des valeurs et éthiques avec certaines confessions religieuses.
Sur ce point, après évaluation, ils ont levé l’option de susprendre la participation de l’église catholique dans la plateforme des confessions religieuses, membres de la CIME.
Au point relatif à l’enseignement, les évêques après avoir fait un état de lieu de la rentrée scolaire 2021-2022, des revendications des enseignants et les négociations en cours avec les bancs syndical, ont exprimé leur préoccupations majeur dans ce sous secteur, et ont exprimé le soutien de la CENCO dans la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement de base.
Tous les points soulevés par les prélats catholiques de la CENCO, seront soumis au chef de l’État sous forme d’un mémorandum.
Murphy FIKA.