La loi électorale à l’examen à l’Assemblée nationale n’arrête pas de susciter des réactions au sein de la classe politique. Cette dernière d’ailleurs est divisée par rapport à la question, car si les uns veulent un consensus dans le cadre des institutions du moins pour les acteurs du régime au pouvoir, mais pour les acteurs politiques de l’opposition, il faut un consensus en dehors du cadre institutionnel du pays.
Au regard de l’évolution du débat à l’Assemblée nationale, le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE) considère que la chambre basse du parlement se trempe dans la corruption. « L’Assemblée nationale se corrompt davantage. Elle veut tailler sur mesure la loi électorale pour opérer de nouveau un hold up électoral.» a dit le leader de Lamuka Martin Fayulu.
Pour le candidat malheureux des élections présidentielles de 2018, « C’est du banditisme d’Etat! En 2023, les résultats doivent être publiés par chaque bureau après dépouillement. Le maître-mot : Vérité des urnes.»
Notons qu’à l’issue de la plénière dédiée à l’examen de la proposition de la loi électorale initiée par le G13 ce jeudi 12 mai à l’Assemblée nationale, 5 options de 18 thématiques proposées comme innovation ont été levées.
Émille Kayomba