Les questions de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et des conditions sociales des Congolais ont été aussi abordées par Martin Fayulu dans son discours à la nation ce 30 décembre 2021. Pour lui, la question de la dépolitisation de la CENI est toujours d’actualité, bien qu’il y ait déjà une équipe qui a bel et bien été désignée, entérinée et investie après la prise d’acte par le chef de l’Etat, qui a d’ailleurs félicité l’Assemblée nationale pour le travail abattu dans le processus de la composition de ladite équipe.
Ce membre du présidium de Lamuka croit toujours a un consensus autour des réformes électorales. « Nous devons dégager un consensus pour organiser les élections transparentes, crédibles, impartiales, et apaisées. C’est là tout le sens de notre combat pour des réformes électorales consensuel notamment celle de la dépolitisation de la CENI et de l’indépendance de la Cour constitutionnelle, condition essentielle pour la vérité des urnes » a lâché Martin Fayulu, avant de poursuivre qu’il est impérieux que l’organe de gestion des élections, la CENI, soit neutre, impartiale et dépolitisée « pour s’assurer que la victoire du peuple ne sera plus volée.»
C’était une occasion pour cet homme politique congolais et opposant de dépeindre un tableau sombre de la situation politique du pays qui selon lui est caractérisée par «la malnutrition, le faible accès à l’eau et à l’électricité, l’absence des routes, difficultés de transport, faible accès aux soins de santé, le chômage massif des jeunes, l’enclavement des milieux ruraux, l’instabilité et manque d’assainissement, et la hausse des prix sur le marché» a-t-il martelé, tout en soulignant bien d’autres problèmes qui rongent la RDC.
Le président de l’Ecidé a aussi exigé l’arrêt de la perception du prélèvement de RAM qui pour lui est « illégale, invisible dans la rubrique des recettes budgétaires de l’État et donc l’emploi se fait dans l’opacité la plus totale. » A-t-il renchérit.
Émille Kayomba