Le ministre de l’Économie jean-Marie Kalumba vient de prendre un arrêté portant fixation du prix des produits pétroliers dans les zones Est et Sud ce vendredi 21 janvier 2022, selon un communiqué signé par son directeur de cabinet Guylain Malere Mudekereza.
Dans ce document, le Dircab de Jean-Marie Kalumba avance que cette décision fait suite « à l’évolution considérable de paramètre des structures des prix desdits produits. Elle vise à soigner la trésorerie des sociétés pétrolières et à maintenir l’équilibre d’approvisionnement en carburant dans cette partie du pays » note-t-il.
Selon la nouvelle structure publiée ce vendredi 21 janvier, dans la zone Sud, le litre d’essence à la pompe se négocie desormais à 2 495 FC, le gasoil à 2 490FC, et le pétrole à 2050 FC, alors que dans la structure publié en juillet 2021 et qui est en vigueur, le litre d’essence à la pompe se négociait dans la même zone à 2 100 FC, le gazoil à 2 260 FC et le pétrole à 1 870 FC.
Dans la zone Est, le litre de l’essence va se négocier à 2 450 FC, le gazoil 2 400 FC et le pétrole à 1 950 FC. Alors que dans la structure de prix des produits pétroliers de juillet 2021 qui est en vigueur, le littre d’essence se négociait a 2 150 FC, le gazoil 2 110 FC et le pétrole à 1 860 FC.
À en croire ce communiqué du ministère de l’Économie, une nouvelle structure de prix des produits pétroliers pour la zone Ouest est en cours d’actualisation, et sera rendue publique incessamment.
Cette restructuration des prix des carburants intervient dans la foulée d’une crise dans ce secteur caractérisée par la rareté dans les stations services, causant des montées en flèche de prix. Le cas de la province de Maniema dans la zone Est dont le prix est arrivé à 7 000 le littre d’essence. Un cas similaire à été constaté dans la zone Est dans le Haut-Katanga, où le prix du litre d’essence était arrivé récemment jusqu’à plus de 4 000 FC.
Plusieurs langues accusaient d’ailleurs les opérateurs pétroliers privés, qu’il seraient en train de faire chanter l’Etat congolais, pour obtenir une nouvelle structure de prix des carburants.
Émille Kayomba