Le débat général sur l’examen de la proposition de la loi électorale s’est ouvert ce vendredi 22 avril à l’Assemblée nationale. Il s’agit de la proposition de loi modifiant et complétant la loi numéro 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, telle que modifiée et complétée à ce jour.
Pour ce débat, l’Assemblée nationale a comptabilisé 70 élus nationaux donc 14%, qui se sont inscrits pour la prise de parole. Une proposition à été faite pour que ce débat soit étalé sur trois journées, soit 20 intervenants pour la 1ère journée, 25 autres pour le lundi 25 avril ; 25 pour le mardi 26 avril 2022 et, enfin, le mercredi 27 avril 2022 sera consacrée à la levée de grandes options par rapport à ce débat général sur la proposition de loi électorale.
Les députés du Front commun pour le Congo (FCC) ont séché cette plénière, car leur position demeure celle de trouver un consensus en dehors des cadres institutionnels. Une position que partage également Lamuka, qui selon les déclarations du député Ados Ndombasi, il n’est pas question de rentrer dans les travers des élections de 2018.
Outre la question de la loi électorale, la plénière de ce jour s’est penchée aussi sur deux autres points à l’ordre du jour. Il y a la mise au point de la commission spéciale et temporaire chargée d’examiner le dossier relatif aux absences non autorisées et non justifiées des députés nationaux aux séances plénières de l’Assemblée nationale et la publication de la décision fixant le calendrier de l’élection et de l’installation du premier vice-président de la chambre basse du parlement.
Émille Kayomba