Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et Éric Nsenga Porte-parole de l’église du Christ au Congo ont été reçus ce mercredi 13 avril 2022 par le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo. C’est par recommandations de leurs hiérarchies respectives, des églises Catholique et protestante ont ils fait savoir, pour la recherche d’un consensus autour des réformes électorales.
Pour la CENCO et l’ECC qui se sont livrées à la presse après échange avec le président de la Chambre haute Bahati Lukwebo, le souci est d’avoir un minimum de consensus. « Notre préoccupation c’est un minimum de consensus des forces vives du pays nécessaire pour les élections apaisées, crédibles, c’est dans ce sens là que nous sommes délégués par notre hiérarchie pour faire le tour de certains acteurs politiques qui peuvent contribuer à favoriser ce minimum de consensus. » a fait savoir Monseigneur Donatien Nshole.
Pour le secrétaire général de la CENCO, « le terme dialogue fait peur dans le contexte socio-politique congolais mais il y a plusieurs façon d’arriver au consensus qui ne soit pas le dialogue au sens où beaucoup l’entendent parceque nous sommes condamnés à dialoguer donc il faut nécessairement passer par le dialogue mais pas le dialogue pour partager le pouvoir. On peut dialoguer sans être sur une même table, on peut dialoguer tout en étant sur une table, le dialogue peut se passer au niveau technique, au niveau politique, ces considérations là sont secondaires, d’abord la volonté d’accepter qu’il faut un minimum de consensus pour sauver le pays», a-til déclaré.
Ce jeudi 14 avril 2022, il y a débat autour de la réforme de la loi électorale à l’Assemblée nationale. Une frange de la classe politique notamment Lamuka, sollicite que le débat autour de cette réforme se fasse en dehors des institutions.
Émille Kayomba