Comme à l’Assemblée nationale, la session parlementaire de mars s’est aussi ouverte solennellement ce mardi 15 mars au Sénat, un peu plus avant que sa sœur de la chambre basse du parlement. Plusieurs personnalités étaient dans la salle pour cette plénière, notamment le Premier ministre et les membres de son équipe gouvernementale, les autorités du pouvoir judiciaire, mais aussi de forces de défense et de sécurité.
Dans son discours d’ouverture de la session, le président de la chambre haute du parlement Bahati Lukwebo a formulé plusieurs recommandations dont celle ayant trait à l’amélioration des conditions des vies des congolais.
«Pour éviter le paradoxe entre les mauvaises conditions de vie de la population et l’abondance des ressources dont regorge le pays, la lutte du Gouvernement devra absolument privilégier l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, cela dans la perspective de la création des richesses plutôt que dans la gestion de la pauvreté» a-t-il déclaré.
C’était aussi l’occasion pour le président du Sénat, du haut de la tribune, d’exprimer sa satisfaction face au travail de l’Inspection générale des finances (IGF) dans le contrôle des finances de la République.
«Comment ne pas saluer la volonté du Président de la République et Chef de l’Etat de doter l’Inspection Générale des Finances des moyens conséquents pour contrôler l’utilisation des fonds de différentes Institutions et Entreprises du Portefeuille de l’Etat pour une bonne gouvernance et une utilisation efficiente des ressources publiques, dans la perspective de réaliser plus des ressources» renchérit-il, tout en reconnaissant que c’est entre autre grâce au travail abattu par cette structure de l’Etat congolais qu’est l’IGF quant au travail de contrôle de gestion des finances publiques contre la mégestion et la corruption que l’accroissement du taux de réalisation des recettes publiques en 2021 a été réalisé.
Bahati Lukwebo a aussi martelé sur l’execution de la loi des finances publiques exercice 2022, pour le bien-être de la population congolaise. «Je voudrais à ce niveau de mon propos, attirer votre attention sur le fait que l’adoption du Budget ne doit plus être une simple formalité ou un rituel annuel des bonnes intentions, sans impact réel sur le quotidien de nos concitoyens, mais plutôt l’expression de leur attente dans leur train de vie. C’est pourquoi, j’exhorte le Gouvernement à se pencher sur les mesures fiscales déjà définies, afin d’atteindre ces objectifs. Ceci pour lui permettre de réaliser l’initiative par une bonne exécution du Budget 2022» a-til dit aux membres du gouvernement qui sont les auteurs de ce budget proposé au parlement et publié par le Chef de l’Etat.
Émille Kayomba