Comme le veut bien la constitution dans son article 115 qui stipule que «L’Assemblée nationale et le Sénat tiennent de plein droit, chaque année, deux sessions ordinaires : 1. la première s’ouvre le 15 mars et se clôture le 15 juin; 2. la deuxième s’ouvre le 15 septembre et se clôture le 15 décembre. ». La session ordinaire du parlement s’ouvrent effectivement ce mardi 15 mars 2022, le rapporteur de l’Assemblée nationale Joseph Lembi a confirmé que l’ouverture de la session parlementaire aura bel et bien lieu en cette date, dans une interview accordée à un média de la place.
Cette session parlementaire qui s’ouvre, aura comme priorité entre autres, de finaliser les réformes électorales, notamment la loi électorale déposée au bureau de la chambre basse du parlement au cours de la session précédente. Selon le député national élu de Masisi, Ayobangira Safari Nshuti Jean-Pierre qui se voulait retissant sur le sujet, «En attendant le calendrier qui sera adopté au cours de la session, la priorité aujourd’hui reste la question des réformes électorales.» a-t-il déclaré à la rédaction de B-onetv.cd.
Cette session qui va s’ouvrir, aura aussi la lourde tâche de traiter plusieurs autres questions qui sont en suspens. Il y a d’abord cette question du remplacement de Jean-Marc Kabund au poste du Premier vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. Ce dernier a annoncé sa démission le 14 janvier dernier, via l’un de ses comptes sur les réseaux sociaux. Il n’y a que la formalisation de cette annonce qui a défrayé la chronique pendant un bon bout temps qui est attendu . Il faut dire aussi qu’avec l’UDPS, l’homme de Kingabwa n’est plus en odeur de sainteté depuis lors.
L’autre question qui peut faire l’objet des questions à traiter au cours de cette session ordinaire, le projet de la révision de la constitution, qui divise déjà la classe politique, mais aussi les élus nationaux. Une modification qui veut, entre autre élargir le mandat du Président de la République à 7ans, au lieu de 5 ans comme c’est le cas.
Les friands de l’actualité politique se souviendront aussi d’une pétition contre l’actuel Président du bureau de la chambre des élus nationaux Christophe Mboso, initié par le député national élu de l’Ituri Iracan de Saint Nicola.
L’auteur de la loi sur le verrouillage d’accès aux fonctions régaliennes en faveur des congolais de père et de mère en RDC n’a pas aussi dit son dernier mot. Dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, Noël Tshiani écrit : « Je vous prie donc de bien vouloir aligner notre proposition de loi pour débat par les députés nationaux pendant la session parlementaire de mars 2022…» dit-il
Plusieurs questions sont à traiter visiblement. A en croire le rapporteur de la chambre basse du parlement, les propositions de lois, des matières importantes qui n’ont pas été programmées la session finissante sont reprises et seront examinées en priorité.
Émille Kayomba