Dans le cadre du processus de retraite échelonné des casques bleus de la République démocratique du Congo, le contingent chinois quitte le pays, où il est présent depuis 2003. Une cérémonie d’hommage leur a été dédiée ce mardi 09 avril dans la province du Sud-Kivu dans l’Est de la RDC.
La représentante du secrétaire général des Nations-Unies en RDC et cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a remercié la chine pour ses casques bleus déployés au Congo-Kinshasa afin de contribuer à la paix. « Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à la République populaire de Chine pour ses Casques bleus déployés au Sud-Kivu, qui se sont distingués par leur savoir-faire, leur professionnalisme et leur discipline afin de relever un certain nombre de défis dans des conditions parfois très difficiles. Ils ont considérablement contribué à la paix et à la sécurité en RDC », déclare-telle.
Bintou Keita a rassuré tout de même que le départ de la MONUSCO n’implique pas le départ des Nations-Unies de la RDC. Ce qui traduit le fait que les Fonds, Agences et Programmes de l’ONU continueront à oeuvrer aux côtés des autorités congolaises. Au-delà de la Représentante du Secrétaire général de l’ONU, cette cérémonie d’hommage aux casques bleus de nationalités chinoises a connu aussi la présence du gouverneur par intérim du Sud-Kivu, Marc Malago Kashekere, l’ambassadeur de Chine, SEM Zhao Bin, le délégué général du Gouvernement chargé de la liaison avec la MONUSCO, Ambassadeur Noel Mbemba.
Le contingent chinois dans la mission onusienne, ont contribué entre autre à l’achèvement de plus de 580 projets d’ingénierie, la réparation de 1 800 km de routes, la réhabilitation de plus de 80 ponts et la construction de 20 héliports. Lors d’une rencontre avec la presse le 13 janvier dernier, le Vice-premier ministre congolais en charge des affaires étrangères, Christophe Lutundula et la Cheffe de la MONUSCO Bintou Keita, ont annoncé conjointement que le retrait complet de la MONUSCO aura lieu jusqu’à la fin de l’année 2024, et se fera en trois phases. La première, c’est que de trois provinces où les casques sont actifs, consiste à un retrait complet à fin avril 2024 dans le Sud-Kivu. Les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu qui restent viendront après.
Emille Kayomba