Une rumeur circule depuis ce samedi 05 février sur un prétendu coup d’état avorté, nouvelle qui n’a pas été confirmée ni par une voie officielle ni par aucune autorité politique ou militaire. Dans cette flopée des verbes conjugués au conditionnel, relayés par plusieurs médias à travers les réseaux sociaux, les militants du parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont gagné les voies publiques ce dimanche pour protester contre cet état de choses.
L’on constate à hauteur de la 10e rue sur le boulevard Lumumba dans la commune de Limete, la voie publique est barricadée par ces combattants, certains véhicules ont été caillassés, les pneus brûlés. Une indignation exprimée avec les mêmes scènes sur l’avenue Poid lourd, toujours dans la même commune de Limete. Avant que la police ne vienne disperser ces jeunes du parti présidentiel pour un retour au calme, au niveau de la 10e rue.
Des sources proches de l’UDPS, on apprend et nous confirme que c’est suite au prétendu coup d’État avorté contre le président de la République Félix Tshisekedi, qui aurait été déjoué, que ces militants ont manifesté leur mécontentement.
Il est important de rappeler que ce samedi dans la soirée ces rumeurs de Putsch déjoué a fait le tour de la toile. Certains lient cette tentative, à l’audition du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité François Beya, qui est entendu depuis dans les locaux de l’Agence National des renseignements (ANR), où il a passé nuit, selon les affirmations de l’ACAJ, une structure de la société civile. D’autres langues avancent que c’est pour cette raison que le Chef de l’Etat a écourté son séjour à Addis Abeba, où il prenait part à la 35e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Union Africaine.
Émille Kayomba