Chaque année, le 14 février, le monde fête la Saint-Valentin. C’est la fête des amoureux dans des nombreux pays, généralement à obédience chrétienne, un peu dans le style de la Noël, les traditions, ce jour-là, varient d’un pays à l’autre. Après les fêtes de fin d’année et les fêtes religieuses, la Saint-Valentin est l’une des fêtes la plus choyée par les Congolais et singulièrement, à Kinshasa.
Les Kinois ont diverses façons de déclarer et de montrer leur flamme à l’être aimé, pour trouver le cadeau idéal, ils s’y mettent longtemps à l’avance. D’autres offrent une ballade amoureuse, dans un bistrot ou restaurant et s’habillent des couleurs de l’amour. Même les boutiques, restaurants, night-club à Kin sont, d’ailleurs, habillés, des couleurs de la Saint-Valentin. Côté vente, l’engouement est aussi au rendez-vous, aussi bien chez les commerces dédiés que chez les marchands de fleurs.
C’est, évidemment, une occasion, pour certains commerces, de connaître des pics dans leurs ventes. Un pays comme le Kenya, qui exporte les 70 % de sa production de fleurs roses en Europe occidentale, connaît, en cette période, un accroissement de ses activités dans ce secteur, car les roses sont transportées par fret aérien vers leurs diverses destinations.
Mais, comme partout dans le monde, le covid-19, s’est, une fois de plus, malencontreusement invité, si bien que beaucoup de roses kényanes ne vont pas, comme vous le pensez faner, mais seront simplement détruites, car, coupées et non exportées, elles perdent toutes les qualités que nous apprécions tant chez-elles, son apparence et son parfum exquis.
Il est courant ce jour-là d’échanger des mots doux et de s’offrir des présents et des fleurs symbolisant la passion. Une fête des amoureux qui correspond aussi à un pic de ventes pour certains commerçants, comme les fleuristes ou les bijoutiers. Cadeau ou pas cadeau, nombre de couples se posent la question à l’approche de la « fête de l’amour ». Certains y échappent, avec des arguments de poids, mais dans le faire ou pas, les amoureux affichent leur penchant l’un pour l’autre.
Pourquoi ne pas y voir l’occasion de revisiter ce que l’humain a de plus beau à partager : l’amour. Ce sentiment grandiose, tant recherché, tend toutefois à se métamorphoser lorsqu’oublié. Alors, pourquoi ne pas rallumer la flamme pour ne pas le laisser s’atrophier ? C’est l’amour qui est dans l’air, il faut mettre du sien, en fournissant une grande dose de sens commun en cette date qui correspond à la période des amours chez les oiseaux, et est devenue, par la suite, la fête des amoureux.
Pascal Hamici