La protection de la santé des populations de la République démocratique du Congo, incombe au ministère de la Santé publique. Celui-ci, dispose de toute une panoplie de services chargés de s’occuper d’un secteur précis, notamment par rapport à certaines épidémies et pandémies : PNMLS pour les maladies sexuellement transmissibles. Mais ce ministère, bénéficie aussi de certains services dont le rôle permet aussi la protection des populations en termes de santé publique. C’est par exemple l’Office Congolais de Contrôle (OCC), qui par son travail, permet ou doit pouvoir détecter, en ce qui concerne la santé, la validité des aliments (dates de péremption par exemple, mais aussi des médicaments destinés à la consommation locale).
Pourtant, les aliments qui nous viennent de certains continents, ne sont pas indiqués pour entretenir une bonne santé : des poissons mpiodi conservés grâce au formol, de même du poulet, des cuisses de poulet, des croupions de dindons, des ailes de poulet, de la viande conditionnée dans des cartons (Kapa), du riz asiatique etc.
Du coup, des maladies jadis rares en République démocratique du Congo, deviennent aujourd’hui, monnaie courante : cancer, tension, malformation des bébés et tutti quanti.
Les plus âgés d’entre nous se souviennent volontiers des épandages de d’insecticides pour s’attaquer aux insectes comme les moustiques, les cafards, les cancrelats. Des poubelles sont formées aux quatre coins de la ville, et parfois même sur la voie publique, c’est du jamais vu.
Tout cela à telle enseigne que c’est tout à fait légitimement que l’on se pose la question de savoir le pourquoi de cet état de choses, dans un Etat qui veut être un Etat de droit, mais dont l’un des tout premiers droits, celui de pouvoir disposer d’une bonne santé, sont loin d’être une préoccupation du gouvernement.
Pascal Hamici