La crise multiforme qui a frappé le pays, il y a des décennies maintenant, ont empêché plusieurs chercheurs à se pencher sur les potentiels de recherche scientifique qu’offrent la RDC. Les cas d’études sur la RDC initiée par des écoles et universités d’ailleurs sont depuis un moment devenus rares. Aujourd’hui la tendance penche vers un regain d’intérêt, les universités les plus prestigieuses reveniennent pour mener des études approfondies à l’image d’une délégation de Harvard Kennedys School qui séjourné à Kinshasa.
Malgré la crise sécuritaire, les avancées enregistrées et les efforts consentis par le gouvernement dans chaque domaine de la vie nationale ont remis le pays sur la voie du développement. Le secteur minier de la République Démocratique du Congo, le programme de la couverture santé universelle en cours de mise en œuvre, surtout la situation sécuritaire dans l’Est sont devenus des cas d’école. Ces sujets ont fait déplacer une délégation des étudiants et chercheurs de Harvard Kennedys School qui ont rencontré le ministre de la santé, celles de mines et de l’environnement où encore le Vpm de la défense ainsi que le ministère de la communication et médias. C’est le porte-parole du gouvernement qui était le premier à rappeler que le Congo est victime de convoitises de la part de certains de ses voisins envieux, qui alimentent des rebellions pour tuer des Congolais et piller illégalement les minerais.
Les étudiants et chercheurs américains ont apprécié les informations reçues directement auprès de ceux qui gèrent au quotidien la RDC – informations utiles pour étoffer leurs travaux d’études sur la RDC. Plus ou moins 11 nationalités étaient représentées dans cette délégation d’ Harvard Policy Trake, une initiative des étudiants de Harvard Africa Caucus qui réunit trente universitaires d’Harvard comprenant des étudiants en troisième cycle et des professeurs pour une expérience d’immersion.
Felix Matudi