La Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo (SAMIDRC) vient de confirmer sa présence dans l’Est du Congo Kinshasa dans un communiqué de l’Organisation gouvernementale de l’Afrique Australe rendu public ce jeudi 04 janvier 2023. Une Mission piloté par le sud-africain, le général de division Monwabisi Dyakopu. La mission est composée des Républiques du Malawi, d’Afrique du Sud et de la République-Unie de Tanzanie et des éléments des Forces armées de la RDC.
Le Général Major Monwabisi Dyakopu de Commandant de la SAMIDRC.
Elle a pour mission de soutenir les efforts de paix du Congo-Kinshasa qui fait face à la résurgence des groupes armés dans sa partie Est. « Le déploiement du SAMIDRC est conforme au principe d’autodéfense collective et d’action collective énoncé dans le Pacte de défense mutuelle de la SADC (2003). Le Pacte souligne cela : « Toute attaque armée perpétrée contre l’un des États parties sera considérée comme une menace à la paix et à la sécurité régionales et fera l’objet d’une action collective immédiate« , » lit-on dans ce communiqué.
Cependant, il s’agit ici d’un déploiement de la SAMIDRC qui a commencé depuis le 15 décembre 2023. L’arrivée de ces contingents a été approuvée par « le Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC tenu à Windhoek, en République de Namibie, le 8 mai 2023, en tant que réponse régionale pour faire face à la situation sécuritaire instable et détériorée qui prévaut dans l’Est de la RDC, » explique l’organisation sous-régionale.
La Mission de la SADC (SAMIDRC) est intervenue quelques jours après le départ officiel de la force de l’EAC qui a passé une année et quelques mois dans la partie orientale de la RDC pour imposer la paix. Seulement, son action a été jugée inefficace par le gouvernement qui n’a voulu renouvelé le mandat de cette force au-delà du 08 décembre dernier. Mais dans le communiqué confirmant le déploiement de la SAMIRDC, une force sur laquelle Kinshasa compte pour l’aider à taire les armes à l’Est, nulle part il est clairement mentionné qu’il s’agit d’un mandat offensif.
Emille Kayomba