Alors que le mini-Sommet de Chefs d’Etat avait décidé du Cessez-le-feu sur le théâtre des opérations, particulièrement entre les FARDC et les groupes armés au Nord-Kivu, sur terrain ce n’est pas le cas. Ce jeudi 01 décembre 2022, Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé que les combattants du M23 soutenus par le Rwanda ont attaqué, leurs positions « tenues par le 3410ème Régiment d’Infanterie à Kalima, à hauteur du pont sur la rivière Rwindi, dans le Groupement de Bambo, Chefferie de Bwito en Territoire de Rutshuru.»
Selon un communiqué signé par le général Major Sylvain Ekenge ce même jeudi « Cette offensive déclenchée par les Forces de Défense du Rwanda démontre à suffisance les intentions belliqueuses du pouvoir de Kigali déterminé à saboter les décisions des Chefs d’Etat de la Sous-Région ainsi que les initiatives de l’Union Africaine, des Etats de l’Afrique de l’Est et de la Communauté Internationale pour le retour de la paix et de la sécurité dans la partie orientale de la RDC,» lit-on.
L’armée congolaise a aussi signalé les massacres que subissent certains Civils situés dans des zones à conflit, parce qu’ils refusent de se soumettre à la volonté des M23. « face au refus des populations de se soumettre à leur dictat, les Forces de Défense du Rwanda et leurs supplétifs du M23 procèdent aux massacres des civils innocents et sans défense dans le territoire de Rutshuru. Le dernier cas en date est celui 50 civils congolais lâchement assassinés mardi le 29 novembre 2022 à Kishishe, localité située dans le groupement de Bambu, Chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru », déclarent les FARDC qui dénoncent aussi de multiples kidnappings dans ce territoire de Rutshuru. Les forces loyalistes disent être dans l’obligation de rispoter pour protéger les populations.
Emille Kayomba