De la partie orientale de la République démocratique du Congo avec l’insécurité qu’il y a particulièrement en Ituri, au Nord-Kivu et Sud-Kivu à la partie occidentale du pays avec le Grand Bandundu, la situation sécuritaire dans tout le pays a été analysée dans la réunion hebdomadaire de sécurité tenue ce mercredi 18 janvier, la première de 2023. Suivant les recommandations du Chef de l’Etat, cette rencontre a été présidée par le Premier Ministre, qui a réuni autour de lui certains membres du gouvernement et certains responsables des services de défense et de sécurité.
« le Premier Ministre a obtenu du commandant suprême l’autorisation de tenir ces réunions régulières pour faire le point sur la situation générale du pays. Aujourd’hui, on se réunissait pour la première fois depuis le début de la nouvelle année. On a évidemment fait le point sur la situation sécuritaire en commençant par l’attentat malheureux de Kasindi qui a conduit à la mort de 15 compatriotes. Nous avons parlé de la situation dans la province du Nord-Kivu particulièrement à Rutshuru et tout ce qui s’y déroule, notamment l’activisme du M23 mais on a pu faire aussi le tour d’horizon sur la situation sécuritaire dans la partie ouest, notamment à Kwamouth, Bagata et Kenge, Nous avons été briefé à propos par la Police, » a laissé entendre le Porte-parole du Gouvernement central dans son compte rendu, et a ajouté par ailleurs que « le Premier Ministre a aussi abordé la recrudescence des conflits interethniques entre Hema et Lendu à Djugu, » notamment.
L’attentat terroriste de Kasindi qui a fait 15 morts dans une paroisse pendant un culte ce dimanche dernier a aussi fait l’objet de cette réunion, le Ministre de la Communication Patrick Muyaya a fait savoir que l’armée qui était représentée à cette réunion « a informé des mesures de sécurité qui ont été prises notamment pour assurer le contrôle afin d’éviter ou prévenir ce type d’attentat.» Et le Gouvernement compte continuer avec la sensibilisation pour que les populations s’adaptent à cette situation de l’imprévisibilité des attaques terroristes.
Pour ce qui est du ras-le-bol des mouvements citoyens et groupes de pressions quant à ce qu’ils jugent comme faiblesse de la force régionale de l’EAC face au M23, qui a conduit à des manifestations des rues ce mercredi ; le Gouvernement par le biais de son Porte-parole, a appelé au calme mais aussi au soutien aux FARDC.
Emille Kayomba