Guerre d’Ukraine oblige, il faut bien que l’on trouve une solution par rapport à la pénurie de la farine de blé, causé par l’embargo du blé, par les occidentaux. En effet, la Russie est le plus grand fournisseur de farine de blé, suivi de l’Ukraine, ces deux pays produisent environ 40% de la production mondiale de blé.
C’est ainsi, que cette situation de guerre entre la Russie et l’Ukraine, contraint des pays comme la République démocratique du Congo, d’explorer d’autres voies pour fabriquer du pain, un aliment profondément ancré dans les habitudes alimentaires des congolais.
C’est ainsi que le manioc devient l’ingrédient alternatif du blé, pour fabriquer du pain en République démocratique du Congo. Mais, l’expérience n’est pas nouvelle. Par le passé, lorsqu’il y a eu pénurie de la farine de blé, certaines usines de panification ont produit du pain en mélangeant la farine de manioc à la farine de blé, pour économiser ce dernier.
Le pain, ainsi présenté, perdra certainement de sa consistance, mais on s’y habituera. Toutefois, le blé fut cultivé de manière expérimentale par la famille Tshombe dans l’actuelle Lualaba, alors un distcrit, mais les choses n’évoluerent pas, faute de financement conséquent.
Pascal Hamici