Dans le cadre du sommet sur l’agriculture et l’agroalimentaire dont la République démocratique du Congo prend part, le Président Félix Tshisekedi qui la représente à réaffirmé sa volonté consistant à diversifier l’économie de son pays. Il a fait part de cette volonté lors de son Intervention dans un panel aux côtés de ses homologues Philippe Nyusi de Mozambique, Faustin Archange Touadera de la RCA, Umaro Sissoko Umbalo de Guinée Bissau et Evariste Ndayishimiye du Burundi.
Le Chef de l’Etat congolais a dit avoir choisi de « diversifier l’économie en m’appuyant sur deux secteurs : l’agriculture et le numérique parce que les mines dont dépendait notre économie est devenue source de plusieurs malheurs » tout en dénonçant, à cette occasion, l’un de ces malheurs qu’est l’agression de notre pays par le Rwanda.
Félix Tshisekedi a saisi la balle au bond pour lancer un appel aux investisseurs à s’intéresser à ce secteur dans son pays, au regard de son potentiel notamment ses 80 millions d’hectares des terres arables. Pour lui, le sol congolais doit prendre la revanche sur le sous-sol. C’est ainsi qu’il a partagé aux participants à ce sommet quelques initiatives qu’il a prises : l’augmentation du budget du ministère de l’agriculture, la création des huit zones agro-industrielles et l’expérimentation du manioc dans la filière de panification pour réduire sensiblement la dépendance des farines de blé dont souffrent le pays suite à la crise Russo-ukrainienne.
« Le Président de la république a également exposé sur la formation des brigades agricoles à installer dans chaque territoire de la Rdc dans le cadre du Programme de développement des 145 territoires ( PDL 145 T). Il n’a pas manqué de partager l’expérience de la production des semences de soja et autres produits de grande consommation ainsi que la formation des moniteurs, » note la cellule de communication du Chef de l’Etat.
Il faut rappeler que ce sommet a eu pour thème : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience ». Il a permis à Félix Tshisekedi à rencontrer plusieurs investisseurs conduits par le représentant de la BAD, Afrique Centrale à qui il a présenté l’énorme potentiel agricole que la RDC représente.
Emille Kayomba