La République démocratique du Congo a été représentée par son Premier Ministre, Sama Lukonde, au sommet de Libreville sur les forêts, qui s’est tenu ce jeudi 02 mars 2023 au Gabon. Ayant pour thème : »One Forest Summit« , Ces assises sur les forêts du bassin du Congo, sont co-organisées par le Gabon et la France, ce qui explique aussi la présence du Président français Emmanuel Macron.

Le chef du Gouvernement Sama Lukonde était le représentant personnel du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à ce forum. Il a dit saisir la balle au bond, à travers cette rencontre de haut niveau qui vise également l’amélioration de la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique pour évoquer les menaces sécuritaires qui pensent sur les aires protégées du pays avec l’activisme du M23.
Restituant le contenu de ce sommet, Sama Lukonde a indiqué qu’ il était question d’avoir des échanges sur « les questions environnementales notamment la protection des forêts, la biodiversité, mais aussi le développement économique sur base de l’agro-foresterie et le financement innovant qui était au cœur des questions qui devraient se discuter. C’était sous forme des panels où nous devions avoir des échanges non seulement avec les responsables des ONG qui ont en charge la protection de la biodiversité, mais aussi les privés qui travaillent dans le secteur environnemental et inanciers… » a-t-il indiqué.

Le numéro un du gouvernement est aussi revenu sur la détermination du Chef de l’État qui tient à ce que la RDC participe à tous les forums où se discutent les questions environnementales, particulièrement les interactions entre les scientifiques, les politiques et les privés, qui financent les actions dans ce secteur. A l’en croire, la réunion a rappelé la « feuille de route qui avait été donnée à Yangambi qui doit être prise en compte dans la suite des discussions qui se font dans le secteur environnemental, étant donné que c’est entré dans le cadre de la Precop 27 ,»
Ce, avant de marteler sur la nécessité d’un environnement empreint de paix, sans laquelle, il est difficile voire impossible de préserver la biodiversité. « Au-delà de ça, nous avons rappelé que les espèces protégées ont besoin d’évoluer dans les espaces où il y a la paix. Nos parcs aujourd’hui sont menacés. Notamment les parcs que nous avons dans l’Est de la République démocratique du Congo avec le braconnage. Parce que nous avons cette insécurité aggravée par le mouvement du M23, appuyé par le Rwanda.»
Emille Kayomba