Àu regard de son agenda, le gouvernement congolais n’est pas venu en tourisme à Washington mais plutôt avec un agenda clair à ce sommet des dirigeants des Etat-unis et de l’Afrique s’ouvre sur invitation du Président Joe Biden du 13 au 15 décembre à Walter E. Convention center. L’agenda comprend en priorité, l’éradication de l’insécurité semée par le M23 soutenu par le Rwanda et l’instauration d’une paix durable, gage de renforcement de la coopération économique et par les investissements du secteur privé américain en RDC a souligné le porte-parole d’un gouvernement.
« la question sécuritaire, c’est la première question prioritaire à la quelle nous devons répondre dans ce sommet. Parce que lorsqu’il y a pas la paix, il n’y a pas d’économie. L’agression rwandaise à travers le M23. On aurait voulu parler de nos performances économiques, des efforts que nous faisons pour la sécurité climatique mais cette situation avec les massacres qui s’enchaînent sur les femmes et population innocentes ne peut que nous occuper en priorité. »
Avant de souligner la démarche positive de la diplomatie américaine en haussant le ton contre Kagame, Patrick Muyaya, Ministre congolais de médias et communication invite l’administration Biden à faire encore plus : « le gouvernement américain était le premier à pointer de manière claire le Rwanda. Nous attendons que les USA fasse encore plus de pressions au Rwanda pour d’abord cesser de soutenir le groupe terroriste du M23 qui doit se retirer de la RDC et qu’il souscrive dans tous les chemins de paix auxquels nous avons souscrits et ils sont aussi souscripteurs. Donc la sécurité c’est la question principale » a-t-il poursuivi.
Il faut noter qu’à quelques heures de la tenue de ce sommet, les usa par la voie de son secrétaire d’Etat, Anthony Blinken, avait clairement demandé au Rwanda de cesser de soutenir le M23 sans annoncer des mesures contraignantes à quoi La RDC attend de la première puissance pour que cette volonté se matérialise. Il y aussi la question du veto des Usa pour la levée de la mesure du régime de notification sur l’achat d’armes et la reconnaissance des massacres de Kishishie dont le dossier a été portée par le gouvernement congolais à la CPI.
Muamub, envoyé spécial b one #usafricaleaders summit.