Dans le cadre du processus de son retrait ordonné et progressif, la Mission de Stabilisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO) poursuit son désengagement dans la province du Sud-Kivu. Ce vendredi, elle a transmis sa base de Bunyakiri, une localité située à 80 KM de Bukavu, aux forces armées de la République démocratique du Congo. En effet, la cérémonie officielle organisée pour l’occasion a connu la participation du Directeur du Soutien de la Mission, M. Ebrima Ceesay, représentant Mme Bintou Keita, de la Représentante Spéciale du Secrétaire Général, du Commandant par intérim de la Force de la MONUSCO, du Général de Division Khar Diouf et du Gouverneur ad intérim du Sud-Kivu, M. Marc Malago Kashekere ainsi qu’une délégation du Gouvernement congolais, au niveau central et provincial.
La base de Bunyakiri est la première à être transmise aux FARDC depuis le début du désengagement dans la province du Sud-Kivu, alors qu’au 28 février dernier, la base de Kamanyola a été remise à la Police nationale congolaises. « le retrait des troupes de la MONUSCO, du Sud-Kivu, a été approuvé par le Gouvernement de la RDC, dans un mémorandum conjoint, signé le 21 novembre 2023 », peut-on lire dans le communiqué.
le Général de Division de la MONUSCO, Khar Diouf, se dit honoré de cet instant historique.
« Nous sommes honorés de marquer cet instant historique, au moment où Bunyakiri devient la première base à être remise aux FARDC, dans le cadre de notre retrait ordonné, responsable et progressif du pays ». Pour lui, cela constitue une étape cruciale dans les efforts des casques bleus en ce qui concerne le désengagement et reflète l’engagement de l’Armée congolaise à renforcer simultanément sa présence, alors que la MONUSCO se retire du Sud-Kivu.
Pour rappel, c’est en 2024 que la MONUSCO avait installé une base opérationnel mobile à Bunyakiri au Sud-Kivu. Suite à la persistance de l’insécurité, elle a été transformée en Base opérationnelle permanante en 2016. Avec ce départ, la responsabilité de la sécurité des civils dans cette partie du pays revient entièrement aux autorités congolaises.
Emille Kayomba