Le royaume de Suède et ses différents partenaires à savoir l’Organisation Internationale pour la Migration, le Programme Alimentaire Mondial et l’Organisation des Nations unies pour l’Enfance travaillent en synergie pour réduire les besoins humanitaires dans la province du Tanganyika.
Ces différentes parties prenantes ont signé le mardi 14 décembre au siège de l’ambassade de Suède à Kinshasa, trois accords pour renforcer la résilience socio-économique des communautés affectées par le déplacement en dehors de kalemie. Pour l’ambassadeur Henric RÂSBRANT, cette action a pour objectif de maintenir la stabilité de la province à la lumière du retrait de la MONUSCO.
« Pour mettre ensemble ses forces, la Suède et ses partenaires veulent continuer de renforcer cette coopération, juste après la transition de la MONUSCO. Parce qu’il y aura un besoin accru de travailler ensemble pour combler ce vide », a fait savoir le diplomate suédois.
Il s’agit pour la Suède et ses partenaires d’entamer une approche pour intégrer l’aide humanitaire d’urgence à court terme, et aussi l’aide dirigée vers le développement durable à long terme, lié à la paix, à la stabilité et à la sécurité, d’après le chargé d’affaires suédois.
Avec la fermeture des camps des déplacés, l’OIM aura pour mission d’aider les communautés à retourner chez elles, et à s’intégrer très rapidement, avec l’appui du PAM et de l’UNICEF.
« Il était important de pouvoir travailler sur les poches d’urgences, assister les personnes déplacées, aider la population déplacée à retourner chez elles, et à reprendre les activités agricoles, les activités de générations des recettes, et remettre l’État dans son rôle moteur de développement de la province« , a indiqué Fabien SAMBUSSY, chargé de mission de l’OIM en rép. Dem. Du Congo.
Ces bailleurs de fonds et ses partenaires se réjouissent de la pacification progressive qu’enregistre la province du Tanganyika à plus 60%, contrairement en 2016.
Près de trois mille ménages sont ciblés par ce projet de résilience socio-économique des déplacés du Tanganyika, qui s’étends sur trois ans.
Murphy FIKA.