Par un communiqué du 01 juin, la Fédération des entreprises du Congo (FEC ) avait annoncé une prochaine augmentation des prix des services de télécommunications sur l’étendue de la République. Celà, selon le patronat congolais, suite à une nouvelle taxe que le gouvernement congolais aurait instauré à la charge des opérateurs de télécommunications. Ce que dément le gouvernement congolais, via l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPTC), qui qualifie le contenu de ce communiqué d’allégations mensongères.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi 02 juin 2022, l’ARPTC dément le contenu du communiqué de la FEC en indiquant que ni elle, ni le gouvernement, « prévoit des nouvelles taxes à charges de nos concitoyens»
Au contraire, poursuit le communiqué de l’ARPTC, «la législation applicable protège nos concitoyens contre les éventuelles augmentation tarifaires et abusives des opérateurs». Pour cette structure de l’Etat, elle dit de ne permettre aucune augmentation à ce stade, alors que la loi du 20/017 du 25 novembre 2022 relative a la Télécommunication et à la technologies de l’information et de la communication lui donne le pouvoir d’accorder l »autorisation à tout opérateur qui souhaite augmenter les prix des services.
Toutefois, L’ARPTC regrette que la FEC puisse mener une campagne de désinformation en faisant prévaloir l’intérêt des multinationales sur le bien du peuple congolais. C’est ainsi qu’elle a mis en garde tout opérateur de télécommunications qui tenterait soit d’augmenter les prix de services, soit de se lancer dans la désinformation sous peine des sanctions conformément aux textes en vigueur.
Il faut rappeler qu’il y a eu un tollé général de désapprobation ce 01 juin dans la foulée de la publication du communiqué de la FEC annonçant une éventuelle augmentation des prix dans le secteur des télécommunications. Plusieurs rappelant l’histoire du Registre des appareils Mobiles (RAM).
Émille Kayomba