À partir du 29 septembre jusqu’au 3 novembre 2025, tous les propriétaires de véhicules circulant dans la capitale congolaise devront soumettre leurs engins au contrôle technique obligatoire. L’opération se déroulera exclusivement dans les centres agréés par l’Hôtel de Ville de Kinshasa, a annoncé le ministre provincial des Transports, Bob Amisso Yoka Lumbila, dans un communiqué officiel.
Selon l’autorité provinciale, cette campagne répond à trois priorités majeures : assurer la sécurité routière, en détectant et corrigeant les défaillances mécaniques susceptibles de causer des accidents ; réduire la pollution atmosphérique, en contrôlant l’état des moteurs et des systèmes d’échappement ; prévenir les incidents techniques récurrents dans une ville où le parc automobile est en grande partie vétuste.
À Kinshasa, où le nombre de véhicules ne cesse de croître, les accidents de circulation sont souvent liés à l’usure des freins, des pneus lisses ou encore des problèmes de direction. De plus, la pollution liée aux gaz d’échappement contribue à la détérioration de la qualité de l’air, déjà préoccupante dans plusieurs communes densément peuplées.
Le ministre Bob Amisso Yoka Lumbila prévient que tout contrevenant s’exposera à des sanctions légales, sans préciser pour l’instant l’échelle exacte des amendes ou restrictions. Toutefois, des sources au sein de la Division provinciale des Transports évoquent la possibilité d’interdictions temporaires de circulation pour les véhicules non conformes.
Les automobilistes sont invités à se rapprocher rapidement des centres de contrôle technique agréés afin d’éviter l’engorgement à l’approche de la date butoir. L’Hôtel de Ville a promis de publier dans les prochains jours la liste complète de ces centres, ainsi qu’un calendrier détaillé pour l’accueil des différentes catégories de véhicules (taxis, bus, poids lourds et véhicules particuliers).


